Préparation des fichiers

Quelques pistes...

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LE TRAVAIL en amont.

Que les choses soient claires, le travail en post-production n'améliorera jamais une photo globalement médiocre, mais peut corriger certains défauts mineurs comme des poussières sur un capteur, un mauvais cadrage, un manque de netteté localisé, un manque de définition, des zones d'ombre bouchées ou un vignetage trop marqué. Chacun mène sa barque comme il l'entend en fonction de ses goûts et de ses habitudes.

Pour mettre un maximum de chances de mon côté, j'ai fait l'acquisition d'un boîtier FUJIFILM GFX 50R. Non seulement parce qu'il possède un capteur plus grand que le plein format avec ses 33 x 44mm, mais aussi parce que les ingénieurs qui ont conçu le système ont intégré des simulations de film particulièrement bien adaptées au noir et blanc. Ils ont réussi le tour de force de traiter le bruit électronique du boîtier en le transformant en un grain tabulaire proche de celui d'une pellicule Neopan ACROS 100 poussée. Il suffit pour cela de trouver la sensibilité (parfois élevée) qui donne les meilleurs résultats à l'impression. Ce que les anglo-saxons appellent le "sweet spot" ; chaque boîtier a le sien.

Il faut travailler en RAW. Ca, la plupart des photographes confirmés le savent.
Lorsqu'on veut utiliser une simulation de film, le traitement par le processeur du boîtier est préférable à celui d'un logiciel externe comme Capture One ou Adobe Lightroom.

Quand on doit faire de grands tirages à partir de fichiers dont la résolution et/ou la définition est un peu insuffisante, il ne faut pas avoir honte d'avoir recours à des logiciels comme Topaz Gigapixel AI et/ou Topaz Sharpen AI. Sous réserve, bien sûr, que cela ne soit pas perceptible. Attention aux artefacts qui ne seront peut-être pas apparents à l'écran, mais qui ne passeront pas à l'impression.

Pour tout le reste, j'utilise personnellement Photoshop et un plugin maison qui me permet de traiter mes photos par niveaux de densité, un peu comme dans la technique du Zone System d'Ansel Adams.

Prodibi Vision

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Le tirage à base d'encres aux pigments de charbon est un gage de qualité, d'excellence et de pérennité réservé à la photographie N&B. Ce procédé procure des noirs subtils et profonds ; il offre des nuances délicates aussi bien dans les zones très foncées que dans les hautes lumières, sans métamérisme (reflets rouges ou verts observés en lumière rasante). Ces pigments sont insensibles aux UV de la lumière ambiante et d'une très grande stabilité dans le temps.
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